Cadre légal de l'accessibilité numérique en France

Le cadre juridique de l’accessibilité numérique applicable en France repose largement sur le droit de l’Union européenne. Deux directives constituent ses fondements :

Le droit français en matière d’accessibilité numérique est ainsi structuré par ce double régime d’obligations pour les opérateurs privés et publics.

Directive (UE) 2016/2102, dite Web Accessibility Directive #

Champ d’application : un nombre réduit de services #

Les obligations des entreprises : #

Les obligations au niveau de chaque service numérique : #

La dimension internationale du Groupe Orange, présent dans 26 pays, justifie la prise en compte de la référence technique Web Content Accessibility Guidelines (WCAG) dans sa dernière version disponible 2.2. Toutefois, le groupe Orange met à disposition un tableau de correspondances entre les critères de ces 2 normes qui est disponible à travers le lien suivant (Correspondance RGAA et WCAG).

Contrôles et Sanctions : #

Autorité de contrôle :

Sanctions :

Directive (UE) 2019/882, dite European Accessibility Act #

Champ d'application : produits et services mis sur le marché ou modifiés après le 28 juin 2025 #

Services concernés :

Produits concernés :

Les obligations des entreprises : #

Les exigences en matière d’accessibilité sont alignées sur la norme harmonisée EN 301 549 (dont la prochaine version sera disponible en février 2026), équivalente au standard WCAG 2.1 niveau AA. Les normes harmonisées relatives aux exigences non-numériques d’accessibilité pour les produits ou pour les services d’assistance ne sont pas encore disponibles. Leur publication est attendue d’ici mars 2026.

Obligations pour les services :

Obligations pour les produits :

Contrôles et sanctions : #

Autorités de contrôle :

Sanctions :

En cas de manquement aux exigences légales en matière d’accessibilité, les opérateurs économiques s’exposent à une contravention de cinquième classe, dont le montant peut atteindre 7 500 euros pour une personne morale. En situation de récidive dûment constatée, cette sanction peut être portée jusqu’à 75 000 euros.

En outre, l’autorité compétente peut assortir l’injonction de mise en conformité d’une astreinte journalière, dont le montant maximal est fixé à 3 000 euros par jour de retard, dans la limite d’un plafond cumulé de 300 000 euros.